Tourisme durable
Tourisme régénératif : la nouvelle frontière du voyage responsable venue d’Australie
Le tourisme régénératif, né en Australie, vise à restaurer les écosystèmes : la France s’y prépare.
Après le tourisme durable, l’Australie et la Nouvelle-Zélande voient émerger un nouveau modèle : le tourisme régénératif. Loin de se contenter de limiter l’impact environnemental, il s’agit de restaurer activement les écosystèmes visités, en impliquant voyageurs et communautés locales. Hôtels, agences et parcs nationaux proposent des séjours où chaque activité contribue à la régénération des sols, à la protection de la biodiversité ou à la revitalisation culturelle. Ce mouvement, relayé par des influenceurs et des ONG, séduit déjà les voyageurs anglo-saxons en quête de sens et d’engagement. En France, les premiers projets pilotes émergent dans les Alpes et en Bretagne, portés par des acteurs pionniers. Les signaux faibles sont là : montée de la demande pour des expériences transformantes, partenariats entre acteurs du tourisme et ONG, intégration du critère régénératif dans les labels. Le tourisme régénératif pourrait bien devenir le nouveau standard du voyage responsable.