Aux États-Unis, le mouvement “Food as Medicine” prend de l’ampleur. Il s’agit de considérer l’alimentation non plus seulement comme un plaisir ou un carburant, mais comme un véritable outil de prévention et de soin. Hôpitaux, start-up et supermarchés collaborent pour proposer des programmes nutritionnels personnalisés, intégrant superaliments, probiotiques et recettes anti-inflammatoires. Cette approche séduit les millennials et les seniors, soucieux de leur santé et de leur bien-être. En France, les premiers signaux faibles apparaissent : multiplication des consultations de nutritionnistes, ouverture de restaurants “santé” et développement d’applications de suivi alimentaire. Les professionnels de la santé et de la restauration anticipent une mutation profonde du marché, avec des opportunités pour les producteurs locaux, les marques bio et les entreprises de la foodtech. “Food as Medicine” pourrait bien transformer durablement nos habitudes alimentaires.