En 2025, la gouvernance climatique d'entreprise s'impose comme un standard dans le monde des affaires international. Cette approche, qui intègre les risques et opportunités climatiques au plus haut niveau décisionnel, transforme les conseils d'administration en moteurs de la transition écologique. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, les entreprises créent des comités dédiés au climat, recrutent des administrateurs experts en durabilité et lient les rémunérations des dirigeants à des objectifs environnementaux. Cette évolution est accélérée par les nouvelles exigences réglementaires comme les Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) et Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CSDDD) en Europe. Les investisseurs internationaux, de BlackRock à Amundi, font désormais de la gouvernance climatique un critère d'investissement prioritaire. En France, les grandes entreprises commencent à transformer leurs instances de gouvernance, mais la dynamique doit s'étendre aux ETI et PME. Les signaux faibles se multiplient : formations spécifiques pour administrateurs, création de postes de "climate officers" et développement d'outils d'aide à la décision climatique. Pour les entreprises françaises, adopter une gouvernance climatique robuste, c'est anticiper les risques, saisir les opportunités de la transition et répondre aux attentes croissantes des parties prenantes.