Au Japon, le “workation” (work + vacation) s’impose comme une réponse innovante à la quête d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Les entreprises encouragent leurs salariés à télétravailler depuis des lieux touristiques, combinant productivité et bien-être. Stations balnéaires, ryokans et hôtels de montagne proposent des forfaits adaptés, avec bureaux équipés, activités détente et accompagnement familial. Ce modèle, soutenu par les pouvoirs publics, séduit déjà les digital nomads coréens et singapouriens. En France, le télétravail s’ancre dans les habitudes, et les premiers acteurs du tourisme s’emparent du concept, proposant des offres “workation” dans les Alpes, sur la Côte d’Azur ou en Bretagne. Les signaux faibles : explosion des recherches “workation”, partenariats entre entreprises et hôteliers, et émergence de communautés de télétravailleurs itinérants. Le “workation” pourrait bien redéfinir le travail nomade à la française.