Le concept de "ville à 15 minutes" révolutionne l'urbanisme mondial en 2025. Né à Paris mais désormais adopté de Melbourne à Montréal, ce modèle vise à créer des quartiers où tous les services essentiels (travail, écoles, commerces, soins, loisirs) sont accessibles en 15 minutes à pied ou à vélo. Cette approche transforme radicalement la planification urbaine, privilégiant la proximité et la mixité fonctionnelle plutôt que la séparation des zones d'activité. À Barcelone, les "superblocks" libèrent l'espace public de la voiture. À Portland, le zonage est repensé pour favoriser les commerces de proximité. À Shanghai, des mini-centres urbains autonomes émergent. Ce modèle, plébiscité pour ses bénéfices environnementaux (réduction des déplacements motorisés), économiques (revitalisation des commerces locaux) et sociaux (renforcement du lien communautaire), s'impose comme une réponse aux défis climatiques et à la quête post-covid d'un cadre de vie plus équilibré. En France, au-delà de Paris, les métropoles régionales comme Lyon, Bordeaux ou Rennes expérimentent cette approche. Les signaux faibles se multiplient : révisions des plans d'urbanisme, développement de l'immobilier mixte, et investissements dans les infrastructures cyclables.