En 2025, le neuromorphic computing émerge comme la prochaine révolution technologique. Ces puces biomimétiques, inspirées du fonctionnement du cerveau humain, consomment 100 fois moins d'énergie que les processeurs traditionnels tout en multipliant les performances de l'IA. Au Japon et aux États-Unis, les géants tech investissent massivement dans cette technologie qui atteindra 47 milliards de dollars d'ici 2034. Les applications sont vastes : appareils médicaux ultra-précis, véhicules autonomes plus intuitifs, wearables à l'autonomie décuplée. La France, avec ses laboratoires d'excellence comme l'INRIA et le CEA, possède l'expertise nécessaire pour s'imposer dans ce domaine. Les premiers signaux faibles sont là : recrutements d'experts en neurosciences computationnelles, investissements dans les startups spécialisées, et programmes de recherche public-privé. Pour les entreprises françaises, c'est le moment d'anticiper cette révolution qui promet de rendre l'IA plus efficace, moins énergivore et plus accessible. Le neuromorphic computing pourrait être la réponse à deux défis majeurs : la sobriété énergétique du numérique et la souveraineté technologique européenne.